Héloïse Lacroix

À 17 ans, Héloïse est repérée par Marie-Claude Grandaty, directrice et metteur en scène du Théâtre au Miroir (47), lors d’une représentation de La cantatrice chauve. S’ensuit alors un compagnonnage entre l’actrice et la metteuse en scène qui durera de nombreuses années. Parmi les rôles qu’elle interprète, figurent Nina dans La Mouette de Tchekhov, Angélique dans George Dandin de Molière, Le chevalier dans La fausse suivante de Marivaux, Katerina dans L’Orage d’Ostrovski, Miranda dans La Tempête de Shakespeare, Mlle Else dans une adaptation du roman d’Arthur Schnitzler, Marianne dans Les Caprices de Marianne de Musset, Angélique dans La place royale de Corneille.

 

Parallèlement à son travail au Théâtre au Miroir, elle suit des études dans son autre domaine de prédilection : le sport. En effet, elle pratique l’athlétisme à un bon niveau de compétition et la danse contemporaine. Francine Letessier, chorégraphe, l’invite à participer à une création inspirée du ballet de Giselle en 2010 à Agen. Elle y dansera un solo final clôturant le spectacle.

Elle décide alors de se consacrer exclusivement au théâtre, elle quitte son emploi de professeur des écoles pour s’installer sur Paris et enrichir ses compétences théâtrales. Elle est acceptée sur audition en dernière année au cours Florent. Elle y aborde aussi bien le répertoire classique (Feydeau, Molière, Racine) que contemporain (Lars Noren, Peter Handke) avec George Bécot et Cédric Prévost, elle obtient la mention très bien au diplôme de fin d’étude. Elle complète ensuite sa formation et entre sur audition en deuxième année du Laboratoire de Formation au Théâtre Physique. Elle y travaille notamment avec les metteurs en scène Thomas Condemine, Frédéric Jessua, Thomas Bouvet et Maxime Franzetti. Elle s’initie entre autre au masque, au théâtre élisabéthain, à des auteurs tels que Claudel ou Pascal Rambert et au jeu caméra avec Sylvain Dieuaide.

En juin 2012, elle participe aux mises en scène du festival du Laboratoire, ou elle interprète Jeanne dans Pluie d’Été, d’après l’œuvre de Duras mise en scène par Emel Hollocou, dans l’ensemble choral qu’est Stabat Mater Furiosa mis en scène par Charles d’Oiron et le rôle de la Marquise dans Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée d’Alfred de Musset mis en scène Johanna Hess.

Elle rencontre Serge Bourhis en 2013 et intègre la compagnie Alcandre. Elle commence à jouer dans Racine par la racine puis dans Molieratus.

En 2014, débute une collaboration avec Gilbert Tiberghien, metteur en scène bordelais, dans Porte battante écrit par Jean Boustra. Une création originale où Héloïse tient le rôle-titre d’Ana, une mystérieuse interlocutrice auprès des spectateurs qui s’attendent à voir débuter un spectacle… qui n’aura jamais lieu.

En 2015, elle fait également la rencontre de la compagnie Le Bourdon Céleste. Elle joue alors le rôle de Jeanne, une résistante écervelée dans Les bouts de vaisselle écrit et mis en scène par Jérôme Gaulier, puis dans Plat du jour du même auteur mis en scène par Françoise Kovacic.

Elle intègre récemment la cie de Plumes et d’épées, sous la direction de Jean Noël Hautefaye, maître d’arme. Elle se forme à la discipline de l’escrime et participe aux présentations publiques mêlant théâtre, histoire et combat.

Héoïse vient de terminer un stage avec François Rancillac au Théâtre de l’Aquarium sur le théâtre de Vinaver (décembre 2016).